Histoire de l’hypnose

Venez vous asseoir pour changer à votre manière …

On peut retracer les origines lointaines de la pratique de l’hypnose chez les guérisseurs chamaniques sur les peintures rupestres préhistoriques.

L’hypnose ou la redécouverte dans le cadre médical puis psychologique des états mentaux et des comportements autrefois associés à la surnature

1773

Franz-Anton Mesmer
Médecin allemand, fut, en le premier à tenter d’expliquer le phénomène hypnotique. Sa théorie du “magnétisme animal”, encore appelée “mesmérisme” est considérée comme le précurseur de l’hypnose moderne , même si sa pratique n’a rien à voir avec l’hypnose au sens où nous l’entendons aujourd’hui.

1838

James Esdaile
Chirurgien anglais qui travaillait en Inde, a notamment réalisé 345 opérations (amputations de membres, ablations du sein et excision de tumeurs) en utilisant la technique de “mesmérisme”. Il décrit pour chacune d’elles une bonne analgésie et un faible taux de mortalité. Il devint professeur à l’université de Londres en 1831, mais dû démissionner en 1838, sous la pression du journal Lancet, qui rejeta sa pratique et ses conclusions

1841

James Braid
Ophtalmologue développe la théorie du monoïdisme, selon laquelle la concentration sur une seule et unique pensée conduirait à un état de sommeil neurologiquement conditionné. Il posa ainsi les bases scientifiques de ce qu’il va finalement appeler “l’hypnose”

1891

Il faudra attendre 1891 pour que l’hypnose revienne sur le devant de la scène. Cette année-là, la British Medical Association charge un groupe de médecins d’enquêter sur l’hypnotisme. Après une évaluation approfondie, le comité d’experts conclut qu’il se révèle efficace dans le traitement de la douleur, des troubles du sommeil et des symptômes fonctionnels. En 1892, l’association recommande même à l’unanimité son application thérapeutique

1923

Milton Erickson
Psychiatre américains apporte une vision moderne de l’hypnose. Son approche innovante repose sur sa conviction que le patient possède en lui-même les ressources pour répondre de manière appropriée aux situations rencontrées. Atteint de poliomyélite à l’âge de dix-sept ans, Milton Erickson a été une figure emblématique du «guérisseur blessé», expérimentant sur lui-même, lors de sa réadaptation, certains phénomènes qu’il met ensuite en application auprès de ses patients.

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